POEME POUR LA FÊTE DES MERES PAR CLAUDE BATTESTINI
Pour toi seule Maman,
Il était une fois......
Un grain de sable minuscule qui, porté par le vent, avait bloqué l'horloge du temps; voici soudain tous gestes suspendus, les torrents figés, les vagues pétrifiées et le silence, le silence.
Plus un seul bruit, plus un seul mouvement,
Sauf,
Herbert le poète, toujours perdu dans ses rêves, hors du temps, lui, depuis longtemps.....
et le monde arrêté, dans sa tête, il connaît....
Alors il se lève et se promène, sur son rêve s'envole et parcourt le monde suspendu,
Emu,
Emerveillé par la grace de tout ce qu'il voit en attente: l'oiseau, la libellule, le sourire de l'enfant, éternel, la pluie, les nuages, le chevreuil, ravissant dans son élan, le cheval, la crinière en panache,
trois fois le tour de la terre
il fit,Herbert
au 4ème, il vit la mère, penchée sur l'enfant au sourire et, ne pouvant résister, il poussa le grain de sable pour qu'elle puisse, enfin, l'embrasser.
Bonne fête Maman!
Claude Battestini